Message d'avertissement

The subscription service is currently unavailable. Please try again later.
© David Gagnebin de Bons
SNAUT

Depuis 2012, Joël Maillard invite des artistes partageant un certain goût pour la facétie à créer des spectacles en sa compagnie, qui s’appelle SNAUT (oui, c’est le nom d’un cybernéticien dans Solaris, le roman de Stanislas Lem et le film d’Andreï Tarkovski). Les spectacles en question, souvent des duos, sont presque toujours empreints d’un certain humour, d’une forme légère de désespoir et d’une façon dilettante d’être à l’art. La compagnie SNAUT n’est pas un collectif, mais les créations sont menées dans un esprit de collégialité, d’horizontalité, de détente et si possible de déconnade. Souvent, on invente une supercherie plus ou moins bien ficelée consistant à prétendre être tombé complètement par hasard sur une personne ou des documents assez invraisemblables mais particulièrement inspirants, qui sont devenus la matière première du spectacle (et il se trouve que parfois c’est vrai).

​Joël Maillard

Joël Maillard est né en 1978. Il vit toujours. Il est acteur, metteur en scène et auteur. D’abord il a longuement pratiqué le théâtre dans une troupe d’amateurs du canton de Fribourg, en Suisse. Il est diplômé de la Section d’art dramatique du Conservatoire de Lausanne en 2004. Il a commencé à écrire le 7 juillet 2005, en regardant sur Euronews la couverture, en live continu, des attentats dans le métro de Londres. À ce jour, une quinzaine de ses textes ont été portés à la scène, par lui-même et par d’autres. Ces temps-ci, il s’occupe principalement en jouant dans des spectacles qu’il met en scène, toujours en étroite collaboration avec les interprètes et toute l’équipe. Il lui arrive d’être acteur pour d’autres (dans un passé relativement proche Halory Goerger, Marine Colard, Robin Lescouët, Jean-François Peyret, Guillaume Béguin, Denis Maillefer). Depuis le début, il s’obstine à explorer plus ou moins naïvement des champs (le montage sonore, la peinture à l’huile, la participation du public, la science-fiction, la transmission orale, la musique percussive, la chanson à texte, le stand-up…) dont il ne maîtrise ni les techniques ni les codes. Il aime se dire qu’il professionnalise son dilettantisme. Cependant, en 2020, il est lauréat d’une bourse culturelle de la fondation Leenaards. Et puis, en 2021, il reçoit l’un des Prix suisse des arts de la scène.