Une scène d’anniversaire en famille. Rudy, 17 ans, s’adresse à nous. Plus tard, il se jettera sous un train. Puis, sa petite amie rendra visite à ses parents. Loss parle de la survie de ceux qui restent après. Une fable d’aujourd’hui.
Comment survit on après la mort d’un proche ? Est-ce que l’unique destin d’un mort est son inexistence ? Chez la famille Guyomard, le temps s’arrête d’abord. Puis quelque chose de neuf apparaît. La petite amie jouera un rôle crucial dans cette histoire.
« Les morts ne sont morts que si on les enterre. Sinon ils travaillent pour nous, ils terminent autrement ce pourquoi ils étaient faits. Nous devons les accompagner et les aider à nous accompagner, dans un va et vient dynamique, chaud et éblouissant »
Vinciane Desprets, Au bonheur des morts
Loss Perte en Anglais
Loss c’est prendre soin de nos fictions, de nos fantasmes. Surtout prendre soin de nos morts, de l’absence.
Loss c’est l’histoire d’un adolescent, Rudy qui se tue et c’est l’histoire de ceux qui restent en refusant l’injonction du deuil comme obligation d’oubli.
Qu’est ce que tu fais toi de tes morts ? Comment tu vis avec ?
Est ce que tu prends soin d’eux ?
Tu parles à tes morts toi ?
Et eux est ce qu’ils te parlent ?
Tes morts à toi est-ce qu'ils sont vivants ?
Noëmie Ksicova