Réalisée à partir de 200 témoignages, l’installation Monte di Pietà est une tentative de visualiser la douleur liée aux conséquences d’une injustice. L’espace se présente comme un sanctuaire de chagrins ; les objets qui y sont installés, collectés par la metteuse en scène Lorraine de Sagazan au cours de sa résidence à Rome, sont tous associés au souvenir d’un tort subi de la part des personnes rencontrées. L’installation est activée par une performance mêlant improvisation et récits d’histoires de ces objets écrits par Laura Vazquez.